Le Japon, une terre de randonnée et de contemplation 

Article publié le 14 mai 2025

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Sommaire

 A l’évocation du Japon, l’imaginaire convoque plusieurs images : le mont Fuji, majestueux sommet à l’esthétique reconnaissable entre mille, des geishas aux allures mystérieuses, des estampes apaisantes, des cerisiers en fleurs, des temples iconiques, … Mais au delà de cette image onirique, il existe aussi un Japon méconnu, offrant de merveilleux sentiers et de nouvelles perspectives de voyage !

Le Japon, un territoire montagneux

Le Japon, par sa géographie, est un pays de montagnes. Peut-être avez-vous déjà entendu parler des « Alpes japonaises » ? Situées au centre de l’île de Honshū, dans la région du Chūbu, elles sont constituées de trois chaînes de montagnes transversales : les monts Hida, Kiso et Akaishi, aussi appelés respectivement Alpes du Nord, Alpes centrales et Alpes du Sud.

Ce surnom des « Alpes japonaises » a d’ailleurs été trouvé, non sans ironie, par un archéologue et ingénieur anglais, frappé par la ressemblance entre les montagnes nippones et les Alpes européennes. Le pays compte de nombreux sommets, dont 23 dépassent les 3 000 mètres d’altitude !

Une certaine philosophie de la marche

Nous partageons avec la culture nippone des valeurs communes, notamment la philosophie de la marche. Moins de chrono, plus de contemplation… Une invitation à prendre le temps de savourer chaque pas.

Un proverbe japonais illustre bien cette approche : 「柳に風」(Yanagi ni kaze) – « Un saule face au vent ». Ce dicton suggère qu’il vaut mieux s’adapter et fléchir plutôt que de résister et se briser, une pensée qui s’inscrit dans la culture japonaise, où l’honneur et la discipline sont essentiels, mais où le compromis est souvent préféré à l’opposition frontale.

Cette philosophie invite à repenser l’idée selon laquelle il faudrait toujours se dépasser, se mettre « dans le dur ». Et si le bonheur résidait simplement dans le plaisir de la marche à la découverte de nouveaux sentiers ? Un vaste sujet, que nous explorons en détail dans un autre article abordant la philosophie de la marche.

Les chemins sacrés du Japon : Kumano Kodo

Cette philosophie prend tout son sens à la découverte des nombreux chemins sacrés qui sillonnent le pays. Parmi eux, le Kumano Kodo, un réseau ancestral de sentiers de pèlerinage, relie des sites sacrés nichés au cœur des montagnes. Celui-ci est, à l’instar du chemin de Saint Jacques de Compostelle, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

Les cinq routes principales du Kumano Kodo sont Nakaheji, Kobeji, Iseji, Oheji et Kiji. Ces sentiers sont parcourus depuis plus d’un millénaire par des pèlerins en quête de spiritualité et de connexion avec la nature.

Le pèlerinage de Shikoku

Autre défi de taille dans l’univers de la randonnée : le pèlerinage de Shikoku. Ce circuit de 1 200 km mène les marcheurs à travers 88 temples et représente un voyage spirituel exceptionnel. Ceux qui le réalisent intégralement à pied marchent entre 30 et 60 jours !

Les montagnes sacrées de Yamagata

Connu comme étant un haut lieu de pèlerinage, le sentier qui parcourt les trois Monts Dewa, dans la région de Yamagata, a historiquement été arpenté par les Yamabushi, des ascètes ayant pour mission de servir d’intermédiaires entre le peuple et les divinités. Représentant la naissance (Haguro-san), la mort (Gas-san) et la renaissance (Yudono-san), ces trois montagnes sont généralement visitées selon un ordre précis correspondant aux étapes de la vie. Chaque pas amenant le marcheur sur le chemin de la spiritualité. 

L’incontournable mont Fuji

Nous ne pouvions pas ne pas mentionner le mont Fuji… Il occupe une place centrale dans l’imaginaire collectif et dans l’œuvre de l’artiste Hokusai, qui en a immortalisé les formes à travers ses légendaires 36 vues du mont Fuji.
Avec ses 3 776 mètres d’altitude, il est non seulement le plus haut sommet du Japon, mais aussi le 7e plus haut sommet insulaire du monde.
Une légende japonaise dit « Celui qui gravit le mont Fuji une fois est un sage, celui qui le fait deux fois est un fou ». Hasegawa Kokugyo, un ascète religieux du XVIe siècle, aurait gravi ce sommet plus de 100 fois… À méditer !

Des liens forts avec le marché japonais


Au-delà de la similitude des paysages, nous souhaitions mettre en lumière le Japon car nous entretenons des liens forts avec ce marché depuis des décennies.

Dès les années 80, les premières chaussures Galibier ont été exportées au pays du soleil levant, rencontrant un véritable succès auprès des randonneurs japonais, amateurs de produits d’excellence. Il est donc évident que nos nouvelles Galibier Super Rando Mid et Low soient disponibles au Japon !

Pour toutes ces raisons, nous vous invitons à emprunter de nouveaux chemins… pourquoi pas au Japon ?


良い旅を ! Bon voyage !